De plus en plus de fumeurs font le choix de passer à la cigarette électronique pour stopper leur addiction au tabagisme. D’autres veulent simplement se faire plaisir en vapotant, sans passer par le tabac et la cigarette classique.
Beaucoup pensent que la cigarette électronique est nettement moins nocive que la cigarette classique. Même si les études sont encore assez rares et très récentes, il semblerait que ce soit bien le cas.
Certains cardiologues estiment que la cigarette électronique est un excellent moyen pour arrêter de fumer. Mais est-elle parfaitement sûre et sans danger ? Le point sur la situation et l’avis des cardiologues et des pneumologues concernant les dangers potentiels de la cigarette électronique.
Nombreuses sont les personnes qui évoquent leurs craintes face aux risques liés à la cigarette électronique. Certaines pensent même qu’elle pourrait augmenter l’addiction au tabac au lieu de la combattre.
Toutefois, selon plusieurs cardiologues, la cigarette électronique serait une très bonne solution pour arrêter de fumer. De plus, même si elle peut être tentante pour les jeunes, rien ne permet à ce jour d’affirmer que la cigarette électronique les pousse à tester la cigarette classique, bien plus nocive pour la santé.
La cigarette électronique est un moyen efficace pour réduire la consommation de tabac. En France, mais également en Angleterre, le nombre de fumeurs a diminué grâce au passage à la cigarette électronique.
D’après le Docteur M. Juneau, les études qui rapportent un effet positif du vapotage sont ignorées même quand elles sont scientifiquement très fiables. En effet, il estime que la population est informée des risques potentiels, mais sans connaître les effets positifs sur la santé des fumeurs.
Même si les effets de la cigarette électronique ne sont pas encore connus à long terme, ils sont assurément moins mauvais que le tabac.
L’usage de la cigarette électronique est encore trop récent et les études scientifiques trop peu nombreuses pour affirmer qu’elle est totalement sans danger.
Pour les cardiologues, son utilisation doit être régulée.
Il n’y a pas de preuve scientifique attestant l’innocuité des e-liquides et de l’utilisation de la cigarette électronique. Il reste des incertitudes quant aux effets à long terme des inhalations. Le contrôle de la qualité des produits n’est pas total. Il n’existe presque pas de données concernant la toxicité des solvants présents dans les e-liquides. Toutefois, aucun effet indésirable lié à ces solvants n’a été démontré.
Il est essentiel que les taux de nicotine soient clairement affichés sur les e-liquides, tout comme la liste des autres composants ainsi que leur provenance.
L’interdiction de vapoter dans les lieux publics doit être maintenue et la cigarette électronique doit être interdite aux mineurs.
Mais son utilisation n’est pas totalement nocive. Dans les e-liquides dépourvus de nicotine, la sensation d’irritation de la gorge (le hit) et dans les voies respiratoires, est due à l’évaporation du glycol. Il n’y a pas d’émanation d’agent chimique.
Il est important de choisir des e-liquides de marque européenne dans lesquels les molécules utilisées sont très contrôlées.
Le principal problème lié à la cigarette classique est le risque de maladies pulmonaire et cardiovasculaire.
L’action du tabac sur les systèmes pulmonaire et cardiovasculaire n’est plus à démontrer.
Le monoxyde de carbone généré par la combustion du tabac et la fumée de la cigarette est hautement toxique, que ce soit pour le cœur, les artères, les poumons ou pour l’entourage du fumeur. Ce sont bien les produits de combustion de la cigarette traditionnelle qui causent les nombreux problèmes de santé et non la nicotine. La nicotine est le produit qui rend dépendant. Cependant, il est à noter que tous les e-liquides n’en contiennent pas nécessairement.
Fumer des cigarettes traditionnelles entraîne rétrécissement des artères et un risque accru d’accident cardio-vasculaire.
Dans une cigarette électronique, il n’y a pas de combustion. Le e-liquide est transformé en vapeur par la chaleur de la résistance. Il n’y a pas d’émission de molécule dangereuse et il n’y a pas d’action nocive sur le cœur ou les artères.
Le vapotage n’influe pas sur le rythme cardiaque ou sur la pression artérielle
Des études ont été menées pour comprendre les effets du vapotage sur le système cardiovasculaire. Une étude publiée dans le Journal of the American Heart Association en 2017 a examiné les effets du vapotage sur le rythme cardiaque et la pression artérielle chez les adultes en bonne santé. Les résultats ont montré que le vapotage n’avait pas d’effet significatif sur le rythme cardiaque ou la pression artérielle.
Face à cette question, le ministère de la Santé britannique a fait réaliser plusieurs études dont il résulte que le tabagisme représente un risque de 100 alors que le vapotage représente un risque seulement de 5. Les composés présents dans la vapeur d’une cigarette électronique sont totalement différents de ceux contenus dans la fumée du tabac. Cette étude, publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology en 2018, a également examiné les effets du vapotage sur la fonction cardiaque. Les chercheurs ont étudié les changements de fréquence cardiaque, de tension artérielle et d’autres paramètres chez les vapoteurs réguliers et les non-fumeurs. Les résultats ont montré que le vapotage n’avait pas d’effet significatif sur ces paramètres, même chez les vapoteurs réguliers
Ces résultats suggèrent que le vapotage n’a pas d’effet significatif sur le rythme cardiaque ou la pression artérielle. Cependant, il est important de noter que le vapotage peut avoir d’autres effets sur la santé, tels que des problèmes respiratoires ou des dommages aux poumons. Par conséquent, il est essentiel de prendre en compte tous les risques potentiels associés au vapotage avant de l’adopter comme alternative au tabagisme.
Nombreux sont les pneumologues qui encouragent les fumeurs à recourir à la cigarette électronique pour lutter contre l’addiction au tabac. L’usage de l’e-cigarette entraîne une forte diminution du tabagisme avec une nette amélioration de l’état de santé.
Selon le Docteur Granger, 61 % des fumeurs ont ainsi diminué de moitié leur consommation de cigarettes traditionnelles et les 34 % restants ont assuré ne pas être en manque de nicotine.
Avec une cigarette électronique, le vapoteur n’inhale pas de monoxyde de carbone, d’hydrogène, d’arsenic…
La cigarette électronique aide à ne pas ressentir les effets de manque pendant la période de sevrage.
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