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En août 2016, la FDA ou Food and Drug Administration a décidé de mettre un terme à la production des produits de la vape aux États-Unis, via une loi qui réglemente de façon autoritaire les différentes conditions de fabrication. « Tuer », n’est pas ainsi le mot propre par rapport à l’acte de l’institution mais à travers cette masse de limitations légales, la portée est fatale. Dorénavant, chaque fabricant ne pourra plus proposer de nouveaux produits qu’à condition de respecter la « sainte trinité » qu’est la PreMarket Tobacco Application (PMTA), la Substantial Equivalence (SE) et la Modified Risk Tobacco Product (MRTP). Ces trois phases, qui insinuent en jargon simple : le contrôle a priori de l’équivalence aux produits du tabac antérieurs, le contrôle des effets sur la santé publique et le contrôle de modification ; sont les garanties de la commercialisation des e-cig et de leurs produits dérivés. Chacune d’entre elles renferme cependant des centaines de conditions qu’il est quasiment impossible de remplir ! A croire que l’on veut réellement saboter la cigarette électronique USA à coup de lobby antivape (à partir des informations inexactes), car pour la cigarette, on n’a pas fait autant !

Ce que la FDA vape veut appliquer, éliminerait l’e-cig du marché

Le monde de la vape reconnaît ses caractéristiques et ne proteste pas l’inclusion de ses produits dans la catégorie du tabac. Le principe est simple : quand on y touche, on en fait partie, quel que soit le mode d’emploi ! Et si l’application d’un arôme liquide nicotiné à un clearomiseur/atomiseur est considérée comme du tabagisme, c’est tout à fait acceptable. Pourtant, les anciennes dispositions de la loi contrôle du tabac de 2009 qui a chargé la FDA de recenser et de contrôler les teneurs des produits semblait justes pour parvenir à des fins nobles (pour les informations et la santé publique). La cigarette électronique incluse dans ce domaine, n’a pas fait abstraction à ces contrôles et font les efforts demandés (à partir de 2012) en indiquant les composants chimiques des e-liquides, et depuis tout est normalisé. Mais apparemment la FDA n’en a pas fini avec les produits vapologiques.

C’est l’extension de cette loi qu’on appelle le Deeming Act qui sera appliquée en 2018 par la FDA, qui fait volteface et tente d’abattre une bonne fois pour toute l’avancée des produits vapologiques. En Europe, l’équivalence de certaines dispositions avec la TPD (sur la publicité et la contenance pg vg, flacon de 10ml) suffit à clore la question mais pour la FDA, pas question d’en rester là. En réalité, l’institution cherche à limiter les éventuels dégâts qui pourraient se présenter dans le futur, puisque la vape est à 200 à l’heure pour le moment. Cependant, elle est loin de réaliser que cette législation stopperait nettement la production, d’autant plus que les produits déjà en vigueur ne sont pas modifiables sans passer par la triade de contrôle.

Trois étapes, trois contrôles

La PMTA ou PreMarket Tobacco Application est la principale source de condamnation des produits. C’est une sorte d’autorisation demandée auprès de l’agence pour pouvoir commercialiser les produits, mais lesquels ? Voilà la question à plusieurs milliers de dollars ! Effectivement, c’est une application qui vise les produits nouveaux et antérieurs, plus précisément ceux qui ont été vendus après le 15 février 2007, qui doivent refaire une demande suivi d’une analyse technique très pointilleuse. L’explication reçue sur cette date de « prédicat » relève de l’objet des e-liquides (considéré nocive), qu’il juge comme produit liés au tabac (nicotinés ou non) pour leur susceptibilité de reconstitution, soit à travers des DIY personnalisés.
Si cette phase semble claire et douée d’une certaine diligence vis-à-vis de la population, son application est tout autre car une autorisation se paye très cher et prend beaucoup de temps avant d’être analysé et octroyé. C’est pour cette raison que toute la population vapoteuse crie sur les toits la discrimination faite par rapports aux autres produits, malgré que le vapotage présente clairement moins de risques. Le fait est que le traitement d’un dossier TMPA peut prendre 5000 heures (208 jours, presque une année) avec des frais de consultations allant de 300 000 à plusieurs millions de dollars, sans compter la taxe ! Comment des petites entreprises nouvellement créées peuvent tenir ce rythme sans finir en banqueroute ? Par ailleurs, d’autres géants comme Halo et Cie ont déposé une plainte auprès du congrès pour contester l’application effective de ces séries de tests ou du moins les alléger. Même un grand fabricant ne peut arriver à suivre ces directives, alors que dire des autres ? C’est tout simplement inacceptable.

Enjeu collatéral

Si l’objectif de la loi et de la FDA est d’assurer une certaine transparence au niveau des conditionnements et des procédures de fabrication, cela ne doit pas excéder la capacité financière et administrative des constructeurs. En effet, ces constructeurs ont également une mission para-commerciale qui est d’améliorer les conditions de sevrages des fumeurs. Pourtant, la législation appliquée ne regarde pas de près cette dualité et applique les directives comme une sanction.

Le résultat sera catastrophique car au fil des années, les frais auront raison de la production et plus rien ne sera proposé. Très proche de la « cigarette électronique interdite », c’est une disposition qui ne correspond pas à la réalité sociale des vapoteurs qui trouvent dans les arômes liquide, la solution pour quitter le tabac. En outre les produits existants ne peuvent pas être modifiés sans passer par ces phases d’homologations et ces séries de tests. En gros, il n’y aura plus de découverte, l’e-liquide santé sera figé aux saveurs monotones, et au final, la vape en Amérique perdra son pari pour laisser son public entre les mains du tabac naturel.

A force de baliser à l’excès l’accessibilité des e-liquides et autres produits vapologiques, le vapoteur négociera le tournant vers la consommation de cigarettes naturelles. C’est un cercle vicieux que la FDA et ses patrons doit méditer, sans oublier que bon nombre de recherches ont été faites et qu’il y a eu pas mal d’études décrédibilisées par la vape. Par ailleurs, si cette loi continue son chemin, le schéma est simple : plus les règles s’entassent, plus la production est difficile, et après une inflation incommensurable la clientèle se ruera vers d’autres produits. Il faut par conséquent prendre en compte le côté moral de la loi et l’inclure dans les paragraphes. L’idéal n’est certainement pas la censure absolue de la vape, mais plutôt un recadrage de la loi sur les tabacs et spécifiquement sur les critères d’homologation des e-cigs et des e-liquides. Si les contrôles sont inéluctables, il faudrait pourtant laisser une marge de manœuvre aux concepteurs qui pourront repenser leur stratégies marketing (la communication, la réorganisation des cycles de productions, les politiques de ventes) afin de laisser, au minimum, un choix entre vapoter et fumer.


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