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Vapoter ne se résume pas à mettre la bouche devant l’embout et appuyer sur un bouton pour recueillir une vapeur quelconque. Au fil des années, les amoureux du nuage ont appris à développer des techniques pour tirer profit des propriétés de la cigarette électronique que ce soit en matière de goût ou en matière de sensation. En réalité, c’est tout un art que de savoir tirer un bon coup afin de déceler la magie procurée par les e-liquides, et ceux qui ne sont pas capables de palper les différents caractères de la vape sont désavantagés en tout point. Ce qui différencie l’e-cig de la cigarette naturelle, c’est son système profond qui, permet d’ores et déjà de remplacer les sensations vives procurées par la fumée du tabac, mais en plus de cela de manipuler les rouages de l’électronique et des ingrédients pour recueillir plus de sensation au moment du tirage. Un volet particulier qui concerne ces paramètres doit être acquis par n’importe quel vapoteur, il s’agit du mode de tirage, qui peut être direct ou indirect, on en parle.
En 15 ans d’expertise, la capacité des vapoteurs à déceler les différentes sensations s’est rapidement accentué et l’appui des nouvelles générations d’e-cigs y sont pour quelque chose. Après s’être démocratisé en tant qu’outil de sevrage et accessoire de tendance, il n’aura fallu que quelques temps pour que le vapotage devienne un centre d’intérêt majeur, autour duquel des débats, et des compétitions s’organisent. Pour une utilisation quotidienne, le vapoteur calibre son appareil pour atteindre un goût ou une sensation spécifique selon la nature du e-liquide choisi. Pour faire court, il faudrait par exemple, choisir une configuration légère pour des saveurs fruitées tandis qu’une pleine puissance et beaucoup de densité permettrait à une saveur tabac de faire son effet (on ne peut pas attribuer une vape froide ou aérienne à un tabac blond ou brun).
C’est à partir de là que les techniques d’inhalations sont primordiales. Une vape indirecte renvoie le vapoteur à inhaler la vapeur en deux temps. A l’image de la fumée de la cigarette, le fumeur doit d’abord aspirer et inhaler ensuite. Dans le langage de la cigarette électronique, cela sert à offrir un avant-goût aux papilles avant d’en faire profiter la gorge. Une vape directe, par contre, signifie une action unique qui est la passation de la vapeur depuis l’accessoire jusqu’aux poumons, sans s’amasser dans la bouche. Cette seconde technique permet au vapoteur de sentir la puissance et la densité, plus ou moins connue comme le « hit » : un picotement palpable dans la gorge, c’est l’effet substitut tabac dans le sens de la sensation.
Ces deux alternatives sont utilisées au choix de l’utilisateur, cependant, elles requièrent des configurations préétablies, prenant en compte les diverses options disponibles sur l’appareil. En gros, la technique d’inhalation repose sur le système installé dans l’e-cig que ce soit en matière de clearomiseur, de résistance, d’accus (pour les powervapings), de mod (réglage de température), ou de drip-tip. Parallèlement, la composition de l’e-liquide définit la technique appliquée. La forte contenance en propylène glycol (PG) ou en glycérine végétale(VG), comme la nature des arômes et des additifs, influent sur la condition de réception de la vapeur dans l’atomiseur et dans l’embout.
La gestion de la puissance
Chaude ou froide, dense ou aérienne, voilà le résumé des effets procurés par la configuration de la puissance d’un e-cig. Le comportement de la vapeur est principalement influencé par le moteur électronique de l’accessoire. Plus celui-ci attribuera de la puissance, plus la résistance chauffera le liquide dans le clearomiseur attribuant un rendu agressif. Par ailleurs, si l’ensemble du système de chauffe est plutôt souple, la vape sera tendre et légère. L’utilisation de ce genre de configuration se rapporte sur le résultat escompté, que le vapoteur veuille plus de goût ou plus de sensation (densité vapeur ou goût). A la sortie de la vape, le rendu peut être perçu directement (pour les sensations) ou indirectement (pour les saveurs), c’est dans cette optique que le réglage des mods, la consistance du coil (taille et montage de la résistance, type de mèche) agit sur le rendu.
Un arôme liquide est responsable de l’ambiance transportée par la vape. C’est l’élément principal qui personnalise le goût et la sensation et dans une large mesure, c’est le fer de lance qui permet aux vapoteurs d’oublier les récompenses esclavagistes du tabac. Bien que les saveurs nicotinées ont été les premières esquisses projetées par les générations initiales de la cigarette électronique (dans les années 2000), les saveurs ont évolués pour finir par cerner toutes les différentes catégories envisageables ; partant des arômes fruités, tabac, gourmand jusqu’aux sensations fortes comme les fraîcheurs ou encore les ambiances tropicales alcoolisées.
Ce qu’il faut retenir en matière d’inhalation de saveurs, c’est la nature de l’arôme et par conséquent le dosage des ingrédients qui la constitue. Généralement, un arôme caractériel ou agressif doit être composé avec plus de PG et des additifs puissants comme le cas du tabac corsé : hautement nicotiné, basé sur du PG, et aromatisé avec un blond ou un brun. Le rendu n’est pourtant fidèle à cette formule que si la technique d’inhalation correspondante est appliquée, qui est celle de la vape directe (directement dans la gorge pour sentir la puissance du hit).
Par ailleurs, un arôme doux et profond ne doit pas être bousculé par des ingrédients lourds. La philosophie de la saveur prime par rapport à la sensation et c’est ainsi que la composition doit retenir plus de VG (pour l’expression de la saveur) et moins de nicotine, suivie d’une inhalation indirecte permettant à la langue de découvrir les différentes ambiances proposées.
C’est le dispositif qui sert de canalisation entre le clearomiseur et la bouche du vapoteur. Sa forme, sa taille et son matériau définit donc le traitement final de la vape avant d’atteindre l’utilisateur du matériel. Il existe plusieurs types d’embouts et leurs caractéristiques varient selon le type d’utilisation qu’on s’apprête à entreprendre. En gros, un drip tip large et long permet à la vapeur de refroidir et de s’alléger (qu’on appelle vape aérienne) pour permettre une inhalation directe. Dans le cadre de la recherche d’une forte pression, d’une vapeur dense et d’une haute température, il faut que l’embout soit court et serré, le vapoteur n’aura pas ainsi la possibilité d’avaler directement la fumée car une opération de succion est à prévoir, qu’on appelle l’inhalation indirecte.
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